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Si la fête de Pâques est bien connue de tous, croyants ou non croyants, elle s’entoure de beaucoup de symboles qui sont riches d’histoire, de traditions, de croyances.
Tout d’abord, il semble important de préciser que « Pâques » peut avoir deux orthographes qui déterminent son origine et sa signification.
Dans la religion juive, Pâque va s’écrire sans « s » et l’on parlera donc de « La Pâque » qui est célébrée à chaque arrivée du printemps. Cette fête commémorative du renouveau est appelée chez les juifs « Pessah ». Cette fête commémore également la libération des juifs qui étaient esclaves des pharaons Egyptiens.
Dans la religion catholique, Pâques s’écrit avec « s » et est considérée comme la fête la plus importante du christianisme car elle commémore la résurrection de Jésus. La fête de Pâques intervient après le carême qui est une période de privation pour les chrétiens durant laquelle, ils se privaient volontairement de manger (entre autre) des œufs.
Pour les non-croyants (dans le christianisme) la fête de Pâques symbolise l’arrivée du printemps.
Le terme « résurrection » dans un contexte religieux signifie donc « passer d’un état de mort à la vie ».
Le printemps c’est également la reprise de la vie de la nature sur l’hiver, l’hiver qui est souvent associé dans la littérature, dans l’esprit collectif plus à la mort qu’à la vie !
On a également pu apprendre que durant la période de carême, les chrétiens se privaient de manger certains mets, dont des œufs.
Ce n’est donc surement pas un « hasard » historique si les œufs sont associés à la fête de Pâques.
Depuis l’antiquité, les œufs sont associés à la vie, l’œuf symbolise le renouveau, l’origine du monde.
Les Egyptiens et Romains s’offraient déjà des œufs peints, symboles de vie, au printemps. Les Perses s’offraient également des œufs de poule au printemps, pour marquer la fin de l’hiver et la renaissance de la nature.
La tradition chrétienne n’échappe à pas cette coutume qui retrouve son origine au 4ième siècle après J-C. Durant le carême, l’église interdisait de consommer des œufs, donc ils étaient conservés, par la suite décorés et offerts à Pâques.
A la Renaissance, les œufs de poule seront remplacés par des œufs en métal précieux, du moins pour ceux qui en avaient les moyens, mais la symbolique de l’œuf reste toujours présente.
C’est au 19ième siècle que les œufs, cette fois-ci en chocolat vont apparaître. A cette époque le cacao est devenu plus accessible. Les chocolatiers vont mélanger du sucre, du beurre et du chocolat en poudre et vont verser cette pate de chocolat dans des moules et confectionner ainsi ces délicieux œufs en chocolat qui sont parvenus jusqu’à nous, pour le plus grand plaisir des petits et des grands … gourmands !
Si l’œuf est bien présent dans les réjouissances de la fête de Pâques, ce sera plus le lapin ou le lièvre qui sera associé à l’œuf et non la poule !
Depuis l’antiquité, le lapin ou le lièvre symbolise la fécondité, l’abondance d’où la multitude des œufs, comme le grand nombre de lapereaux qu’une lapine peut mettre bas. Il se trouve donc tout naturellement associé au retour du printemps, qui est une période de renaissance de la nature et de vie chez les animaux.
Egalement, l’arrivée du printemps coïncide avec la fin du carême, période de privation pour les chrétiens.
Le symbolique du lapin ou lièvre de Pâques trouve très probablement son origine auprès de la déesse païenne Eostre (la déesse de l’Est) que l’on célébrait au moment de l’équinoxe du Printemps (lorsque le jour et la nuit sont de durée égale).
Le lièvre étant l’animal emblématique de la déesse, il est resté associé aux fêtes de Pâques. Si la déesse a été « oubliée » plus que son lapin, on notera quand même que la déesse Eostre a donné son nom à Easter, ce qui signifie Pâques en Anglais.
La tradition du lapin de Pâques trouve donc son origine dans les pays germaniques. C’est vers le 18ième siècle que cette tradition va s’exporter outre atlantique grâce à l’immigration allemande.
Une légende allemande, mais qui semble quelque peu s’écarter des fondements historiques raconte l’histoire d’une maman pauvre, qui n’avait pas les moyens d’offrir des douceurs à ses enfants à Pâques, comme le voulait la tradition. Elle décora donc tout simplement des œufs qu’elle déposa dans le jardin. Au lever des enfants, ceux-ci aperçurent un lièvre ou un lapin dans le jardin, l’animal était proche des œufs. Les enfants crurent donc que c’était le lapin qui avait pondu les œufs. Il n’en fallut pas plus pour que l’imaginaire s’empare de la scène et amène jusqu’à nous cette légende.
Peu importe l’origine du lapin, aujourd’hui il est, comme les petits œufs, en chocolat et c’est très bien ainsi.
Les cloches ne sont pas oubliées dans la distribution des œufs et ont aussi leur rôle à jouer.
Selon la tradition d’origine catholique, les cloches ne sonnent plus dans les clochers des Eglises du jeudi saint jusqu’au jour de Pâques. On dit alors que les cloches sont parties à Rome. Le retour des cloches le dimanche marque alors la résurrection de Jésus. Les cloches sur leur passage déposent des œufs dans les jardins, les œufs que l’on n’avait pas mangés durant le carême.
On ne peut oublier le « lundi de Pâques » qui comme son nom l’indique est associé à la fête de Pâques et se trouve également être un jour férié. Ce jour férié n’a aucune connotation religieuse et n’est pas directement lié à la fête religieuse de Pâques, mais trouve son origine dans le repos bien mérité après les festins et les réjouissances qui se sont déroulées le dimanche de Pâques.
Au Moyen-âge, le lundi de Pâques et selon la tradition, il était d’usage de faire le tour des fermes pour y recueillir des œufs, en faire des omelettes et les distribuer aux pauvres.
Cette coutume est parvenue jusqu’à nous et de manière folklorique est encore perpétrée dans certaines régions de France notamment.
Si pour beaucoup la fête de Pâques est un moment en famille, il ne faut pas oublier ceux qui continuent à travailler durant cette période.
Au sein de Dactylomed, nous avons conscience que certains de nos clients ne vont pas s’arrêter durant ces journées de fête et de congé. Le milieu médical, les hôpitaux, cliniques, les médecins, les centres de diagnostics, pour qui nous assurons la transcription de fichiers audio, de rapports d’analyse, de protocoles, de comptes-rendus médicaux savent qu’ils peuvent compter sur notre disponibilité 7 jours sur 7.
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Le personnel qui sera en congé profitera bien pleinement de la fête de Pâques, en famille. Les œufs en chocolat et le lapin ne font pas véritablement partie de la tradition malgache, même si aujourd’hui on peut en retrouver dans les commerces et les grandes surfaces.
Le lundi de Pâques, sera par contre une journée d’excursion en famille, un grand pic-nic auquel chaque malgache tient particulièrement.
Bonne fête de Pâques.
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